L’isolement est un fléau qui touche une vaste partie de la population des personnes âgées. En effet, si les maladies, les handicaps et la perte d’autonomie sont une facette connue de la souffrance des retraités, le manque de lien sociaux nuit gravement au bien-être de nos ainés.
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À tout âge il est important de se sentir bien dans sa peau, que l’on soit dans la vie active, à l’école, ou même à la retraite. C’est pourquoi, depuis les années 80, il existe des soins appelés « socio-esthétiques » qui aident des malades à mieux se sentir au quotidien. Dans nos Ehpad Senectis nous organisons chaque semaine une intervention d’un ou une spécialiste qui vient s’occuper des résidents. Mais quels sont les bienfaits d’une telle pratique ?
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Le cinq août dernier, La Brise des Pins s’est transformée en fête foraine le temps d’une après-midi, avec un buffet sucré pour le goûter et des stands de jeux. Retour en image sur cette journée agréable pour les résidents des Ehpad Senectis.
Le thème de la journée concernait l’Espagne avec au menu du repas du midi sangria, tapas en entrée, paëlla, plateau de fromages et pour finir en beauté, une crème catalane et des brownies.
Pour un jour de fête comme celui-ci, tout le monde a été ravi et les sourires illuminaient les visages.
Chamboule-tout et jeux d’adresse ont égayé la salle de réception toute l’après-midi.
Chaque jeu a été préparé par les résidents. La peinture, le découpage et le collage ont fait l’objet d’activités manuelles.
Ces jeux et activités manuelles sont l’occasion, en Ehpad, de garder un contact avec son corps et le monde extérieur pour des personnes en perte d’autonomie.
Entre la coordination des mouvements, la mémorisation, le partage et la confiance en soi apportée par la satisfaction du travail accompli, il n’existe que des bénéfices à pratiquer de telles activités.
Après la retraite, de nombreux seniors en profitent pour voyager. Mais la barrière de la langue peut devenir un vrai problème lors de votre séjour à l’étranger. L’anglais étant une des langues les plus parlées, il peut être utile de connaître les bases. Par ailleurs, apprendre une nouvelle langue aurait pour effet de retarder certains troubles cognitifs liés à l’âge comme les pertes de mémoire. Enseignées dans les Ehpad, les langues sont même des alliées efficaces dans l’accompagnement des résidents en perte d’autonomie.
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En 2016, une étude de TNS Sofres étudiait le comportement des 55 ans et plus, notamment en ce qui concerne internet et l’usage des outils connectés. Contrairement à ce que l’on pourrait croire les seniors ne sont pas en reste quant à l’usage de ces outils. Plus de deux seniors sur trois possèdent au moins un appareil connecté. Par ailleurs, 30 % des 55+ utilisent internet très fréquemment et 33 % l’utilisent mais occasionnellement. Évidemment, depuis 2016, ces chiffres ne cessent de croître, et à raison, internet est un excellent moyen de se tenir aux courants des actualités et de prendre des nouvelles de ses proches. Mais si d’un côté, internet présente de nombreux avantages, il existe également des écueils que les personnes âgées ne savent pas toujours éviter au cours de leur navigation.
Internet est une grande révolution pour les seniors car il permet de rester en contact avec ses proches très facilement, même en Ehpad ou en maisons de retraite. Mais ils sont malheureusement la cible privilégiée de personnes malintentionnées. Découvrez les avantages et les risques liés à cette technologie.
C’est le principe d’internet. L’échange avec le monde est simplifié et les seniors gagnent ainsi une fenêtre de communication avec l’extérieur.
C’est le point d’intérêt majeur pour les seniors. Leurs enfants et petits-enfants utilisent presque tous les réseaux sociaux et s’en servent pour communiquer entre eux. Pour une personne âgée, il est alors normal de se sentir lésée ou ignorée si elle ne s’y met pas. Malgré tout, il est évident que c’est un excellent moyen pour rester en contact et pour communiquer rapidement. Même à l’autre bout du monde, il est possible de faire un appel en visioconférence pour se voir et s’entendre.
Les réseaux sociaux permettent également de partager des photos, des pensées et des sentiments sur différents sujets.
Le monde bouge vite et ce n’est plus le seul journal local qui permet de suivre l’actualité mondiale. D’ailleurs, même les journaux locaux proposent un abonnement en ligne pour y accéder depuis chez soi.
De plus, les moteurs de recherche aident à mieux comprendre le monde et à trouver facilement les informations. Les seniors recherchent principalement des sujets en rapport avec la santé et aux démarches administratives.
Étant limitées dans leurs déplacements, comme lors de l’épidémie du coronavirus, les personnes âgées peuvent éprouver des difficultés pour sortir faire leurs courses ou achats.
Commander en ligne offre ce luxe de choisir depuis chez soi et d’être livré directement et assez rapidement.
Ce cas est plus rare, mais il existe néanmoins. Belotes en ligne, tarots, échec ou même jeux sur les réseaux sociaux, il en existe de nombreux qui plaisent à un public de 55 ans et plus.
Par ailleurs, il existe de nombreuses applications qui peuvent être utilisées dans le traitement des troubles cognitifs. Ils font travailler la mémoire ou l’humeur de l’utilisateur. Les symptômes des maladies neurodégénératives peuvent ainsi être atténués en faisant travailler la mémoire.
Malheureusement, internet peut aussi devenir une source d’insécurité quand les bonnes pratiques ne sont pas connues ou respectées. Entre les arnaques, les fraudes ou les piratages, les dangers sont nombreux. Voici quelques pistes pour les éviter.
Une des techniques les plus répandues d’arnaque ciblant les personnes âgées se fait par courriel. Dans nos Ehpad Senectis, nous accompagnons les résidents dans leur navigation, et il n’est pas rare qu’ils reçoivent des courriels étranges. Entre ceux usurpant l’identité de la banque ou des impôts et demandent les identifiants pour accéder aux comptes, ceux qui utilisent le chantage ou ceux qui transfèrent des virus, il est important de faire très attention.
Des pages proposent des remèdes miracles à certains problèmes de santé. Parfois un peu crédule ou en situation de souffrance, les personnes âgées se font berner et se laissent tenter par ces produits soi-disant miraculeux. Ne prêtez pas attention à ces offres. Ne faites confiance qu’aux professionnels de santé agréés.
Il existe de nombreux écueils à éviter. Globalement, la méfiance est de mise. Si quelque chose vous parait louche, c’est peut-être parce qu’elle l’est. En cas de doute, ne cliquez pas sur les liens, ne transmettez jamais vos données et demandez de l’aide autour de vous à des gens compétents pour vous répondre.
Dans nos Ehpad de la région PACA, entre les risques de contamination du coronavirus et les fortes chaleurs, les activités se réduisent. Aider les seniors à ne pas s’ennuyer peut devenir alors un vrai défi. Ce mois-ci nous avons décidé de jardiner à l’ombre en toute sérénité.
Certaines des fleurs de l’Ehpad avaient besoin d’un nouveau pot pour continuer de grandir. L’atelier jardinage a permis d’animer l’après-midi et de joindre l’utile à l’agréable.
Avec une accompagnante, certains résidents se sont alors affairés, mains dans le terreau, à déterrer doucement les plantes et leur offrir une nouvelle maison, plus grande.
Outre le fait que cela permet de sortir et de profiter de l’air extérieur, la pratique de cette activité offre des bienfaits extraordinaires auprès des résidents atteints de maladies neurodégénératives.
Cela permet de reprendre contact avec l’extérieur grâce à la stimulation des sens. Certains malades perdant la mémoire, comme ceux atteints d’Alzheimer, peuvent ainsi retrouver des souvenirs d’enfance à la campagne par exemple.
C’est également une activité manuelle qui les aide à retrouver une certaine coordination psychomotrice. La maladie de Parkinson peut réduire cette coordination. Ainsi, des progrès remarquables ont été observés sur les résidents pendant les activités. Ils se concentrent, sont minutieux et parviennent à réaliser ce qui était prévu.
Plusieurs fois par mois, dans les Ehpad Senectis, les résidents ont l’occasion de jouer à des jeux de société. Plus qu’un simple divertissement, ils permettent d’aider les personnes âgées à garder une bonne santé mentale, notamment celles souffrant de maladies neurodégénératives.
De nombreux jeux de société font appel à la mémoire à court terme. Une simple mécanique de jeu comme se souvenir de la couleur de son pion, de la carte qui a été jouée au précédent tour suffit à la faire travailler.
Il est évident que, selon le degré de sévérité de la maladie, le déroulement global du jeu ne se passera pas toujours correctement. Néanmoins, une pratique régulière donne véritablement de bons résultats quant à l’atténuation des symptômes ou le retardement de leur apparition.
Pour citer quelques jeux de mémoire, il y a évidemment les jeux de cartes, le memory, le Cluedo et tant d’autres.
Jouer à certains jeux en groupe permet de stimuler la mémoire à long terme. Cette dernière regroupe les souvenirs. Le but du jeu est ici d’aider les personnes âgées à se remémorer des moments vécus pendant leur enfance, des musiques d’une autre époque, ou encore des vieux films. Les meilleurs jeux rentrant dans cette catégorie sont évidemment les quiz avec des questions de culture générale. Les blindtest et autres jeux d’énigmes sont également très efficaces.
L’un des hommes les plus riches du monde, Warren Buffett, proposait une expérience de pensée : vous pouvez choisir n’importe quel voiture mais ce sera la seule que vous aurez dans votre vie. Évidemment que vous chercherez à la bichonner. Au moindre pépin, vous l’emmèneriez au garage « se faire soigner », à la moindre rayure vous repeindriez la carrosserie, etc.
Une fois ceci envisagé, Warren Buffett élaborait cette manière de voir les choses en comparant la voiture avec le corps humain. Bien qu’on ne choisisse pas son corps comme on aurait pu choisir la voiture, il est important d’en prendre soin car c’est celui que l’on va porter toute sa vie. On peut alors établir un parallèle amusant. À l’instar d’une voiture dont le choix du carburant est important pour s’assurer son bon fonctionnement, votre alimentation joue un rôle essentiel dans la préservation d’une bonne santé à tout âge.
Ainsi, dans nos Ehpad maralpins, la nutrition passe évidemment dans les priorités pour aider nos résidents à se sentir mieux au quotidien. Cet article est la poursuite et la conclusion de deux précédents articles de notre site internet traitant de la dénutrition chez les personnes âgées.
Il est important de réveiller le goût des personnes âgées étant donné que leurs fonctions olfactives et gustatives diminuent avec l’âge. Ceci a un effet direct sur l’appétit.
Par ailleurs, la sensation de satiété est atteinte plus rapidement, nous le remarquons avec les résidents de nos Ehpad des Alpes-Maritimes qui ne finissent pas toujours leurs assiettes.
Pour lutter contre la dénutrition des personnes âgées, nous avons prévu plusieurs parades en commençant par proposer des plats adaptés à leur appétit et leur besoin nutritionnel ainsi qu’en utilisant des ingrédients de qualité. Si les aliments sont trop fades à leur goût, nous ajoutons des épices ou des aromates. Du piment, du thym, du poivre, du romarin permettent de rehausser les saveurs et réveillent l’appétit plus efficacement.
Si elle ne fait pas partie des cinq sens « classiques », la soif reste une sensation, et elle s’atténue également avec l’âge. L’être humain a besoin d’au moins un litre d’eau par jour pour subvenir à ses besoins. Surtout en cette période de forte chaleur où il est nécessaire de s’hydrater en permanence et donc de faire de la prévention auprès de vos proches âgés.
Avant de commencer cette partie, il est important de savoir que l’apparence et le rapport que l’on a face à son corps peut être complexant. Pour autant, il ne faut jamais se priver. Il suffit seulement d’équilibrer correctement les portions en fonction de l’apport nutritif de chaque aliment.
Premièrement, il faut respecter la célèbre règle des trois repas par jour qui peuvent être agrémentés d’un en-cas léger à l’heure du goûter par exemple.
Chaque repas doit comporter au moins un féculent. Il apporte des sucres lents qui vont permettre au corps de puiser l’énergie sur le long terme. Son apport calorique peut sembler conséquent mais en vérité c’est seulement la manière de le préparer qui va changer cela.
Cinq fruits et légumes par jour. Très souvent entendue, cette règle est évidemment à respecter plus que de raison. Il faut également considérer que les fruits et légumes crus apportent plus de vitamines donc il faut en consommer au moins un cru par repas.
Concernant la viande et les produits laitiers, il est difficile de se prononcer de manière précise. Pour le lait, il est certain que le calcium apporté par les produits laitiers est important pour lutter contre l’ostéoporose mais les adultes européens ne le digèrent pas forcément correctement. De plus, ce sont souvent des produits très gras, très salés ou très sucrés (fromages ou yaourts).
La consommation de viande s’est avérée comme étant un peu trop élevé en Occident. Il fut un temps ou on conseillait une viande, un poisson ou un œuf par repas. Désormais, les recommandations différencient les viandes blanches ou rouges. Les viandes blanches sont protéinées et peu grasses tandis que les rouges sont très grasses mais aussi très protéinées. Trois à quatre morceaux de viande par semaine sont largement suffisants.
Dans notre article précédent nous présentions les méfaits de la dénutrition, à quoi elle peut être due, et nous concluions très brièvement sur des moyens de l’éviter. Aujourd’hui notre groupement d’Ehpad dans les Alpes-Maritimes, Senectis, revient sur la prévention de la dénutrition des personnes âgées.
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En France on estime que plus de deux millions de personnes souffrent de dénutrition, qui englobe l’ensemble des troubles qui sont provoqués par une alimentation ou une assimilation déficitaire. Parmi ces personnes se retrouvent en grande partie les personnes âgées, qu’elles soient à domicile, en établissements d’hébergement spéciaux comme des ehpad ou des maisons de retraite ou même en hôpital.
Selon une étude de la Haute Autorité de Santé, à partir de 70 ans la dénutrition a une incidence plus importante sur un suivi de trois ans (de 5 % à 17 %).
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