Dans les EHPAD, les métiers d’aide à la personne ne se limitent pas aux infirmières et infirmiers ainsi qu’aux aides-soignantes et aides-soignants. Bien qu’elles interviennent de manière ponctuelle, d’autres professions comme la socio-esthétique et la socio-coiffure jouent un rôle crucial au sein des établissements accueillant des personnes âgées. Ces métiers d’un nouveau genre ne se contentent pas de coiffer ou de réaliser des soins de beauté. Elles œuvrent en effet dans le but d’améliorer la qualité de vie des seniors et pour maintenir leur dignité. Les maisons de retraite Senectis cherchent toujours des moyens d’améliorer le bien-être de leurs résidents et résidentes et ces services en font partie. On vous en dit plus dans cet article.
Quelles prestations offrent-ils aux seniors ?
Il faut savoir que les soins dépendent de la personne car chaque cas est unique. De la coiffure à la simple manucure, chaque soin est par conséquent personnalisé. Par exemple, pour des seniors atteints de cancer, le socio-coiffeur ou la socio-coiffeuse prendra en charge la pose et l’entretien d’une perruque. Cela peut comprendre également la reconstruction des sourcils. Le but de cette démarche est d’accompagner les seniors qui ont subi une chimiothérapie en leur redonnant l’estime d’eux-mêmes.
Ce sont des experts et expertes en la matière et c’est pour cette raison que les prestations sont réalisées au cas par cas. Toutes et tous savent très bien quels soins apporter pour rendre leur intégrité aux personnes âgées. Ce métier est de plus soumis au secret professionnel. Les qualités pour exercer sont donc la discrétion, le professionnalisme, de la psychologie et de la déontologie.
Valoriser les personnes âgées
Bien souvent, des maladies aussi lourdes que le cancer et même les maladies neurodégénératives provoquent une perte de confiance. Retrouver sa féminité ou masculinité permet d’améliorer le moral et donc le bien-être.
Ces moments privilégiés permettent également de soulager les personnes âgées qui auraient besoin de partager leurs problèmes. Ils sont également un bon moyen pour lutter contre la rupture sociale et leur procurer le sentiment de toujours faire partie de la société. Différent d’un accompagnement médical, l’écoute et l’accompagnement de ces travailleuses et travailleurs sociaux créent un échange moins formel et réconforte, comme un exutoire.
