En août 2003, la canicule avait entrainé une surmortalité de 15 000 personnes âgées. Aujourd’hui, le gouvernement français mène une vaste campagne de sensibilisation à chaque période de forte chaleur pour ne plus revivre ce drame d’il y a quinze ans. Pour faire face à cette crise météorologique, les maisons de retraite des Alpes-Maritimes doivent être d’autant plus vigilantes.
Une population à risque
Les seniors sont particulièrement vulnérables face à la chaleur à cause de plusieurs éléments :
- Le premier est leur incapacité à percevoir correctement la chaleur. Ainsi, ils ne ressentent pas le besoin de s’en protéger.
- Il y a aussi le fait que leur organisme ne tire pas le signal d’alarme à temps en cas de déshydratation. Si la sensation de soif permet à un adulte en bonne santé de réagir en conséquence, cette faculté est en revanche totalement biaisée chez les seniors.
- À cela s’ajoute, sur le plan physiologique, une santé fragilisée par les maladies chroniques, une teneur en eau corporelle appauvrie et des fonctions rénales capricieuses.
- Enfin, la perte d’autonomie et l’isolement des personnes âgées les plus dépendantes sont aussi des facteurs aggravant la déshydratation.
Opération plan bleu
Depuis juillet 2005, les EHPAD ont l’obligation d’anticiper les vagues de fortes chaleurs. Regroupé sous le nom de plan bleu, cet ensemble de consignes dictées par le gouvernement garantit la continuité de la prise en charge des résidents sans que la chaleur excessive ne vienne impacter sa qualité.
Vous voulez en savoir plus sur le plan bleu ? Les établissements Senectis vous donnent tous les détails dans un prochain article.
