Les EHPAD Senectis comprennent à quel point il peut être difficile d’aider un proche âgé qui perd en indépendance. La pression, la fatigue ou même l’inquiétude participent à rendre la vie des aidants et aidantes particulièrement compliquée.
Par ailleurs, l’étape « constituer un dossier pour trouver une place en EHPAD », est parfois longue et ardue et participe à rendre la vie de ces soutiens encore plus complexe.
Aujourd’hui Senectis vous offre quelques conseils pour se sentir mieux quand on accompagne un proche.
Apprendre à se respecter
L’aide d’un proche dépendant est extrêmement demandeur en temps et en énergie. La liste de choses à faire peut-être faramineuse et lorsque la routine s’installe il n’est pas rare de prendre conscience que vous n’avez plus de temps pour vous. Et c’est une erreur. Il faut toujours prendre soin de soi aussi. Sinon, c’est le craquage et l’abandon. D’autant plus, fatigué·e, il est courant de devenir irritable et à fleur de peau et la maltraitance, même verbale, n’est alors pas loin.
En outre, la peur de mal faire et le doute s’installent aussi rapidement que la fatigue prend le dessus.
D’où viennent les doutes ?
Mais, en tant qu’aidant ou aidante, avez-vous déjà réfléchi à l’origine de ces doutes ?
Sont-ce de véritables faits qui témoignent de votre incompétence ou alors sont-ce de simples hypothèses que forme votre cerveau qui vous font croire à votre incompétence ?
Il est normal de douter de soi, surtout si le ou les proches âgés dont vous vous occupez ont la râlerie dans l’âme. Mais de nombreuses souffrances proviennent généralement de deux points.
Premièrement, il y a certaines choses que vous ne pouvez pas contrôler et il faut apprendre à l’accepter pour réussir à moins en souffrir. Les situations hors de contrôle, même en EHPAD, arrivent et vous n’y pouvez rien.
Ensuite, prendre trop à cœur son rôle de soutien peut détériorer la relation que vous entreteniez avec votre proche en perte d’indépendance. Aider à la toilette est un bon exemple de source de conflit, bien qu’il arrive que cela renforce la complicité.
En conclusion
La conclusion de cet article est simple, le positif se trouve dans toutes les actions, même les plus difficiles. Il faut apprendre à ne pas s’en vouloir. Généralement rester aidant ou aidante pour un proche dépendant qui n’est pas en EHPAD est un choix, et de ce choix découlent des responsabilités. C’est ce qui est dur à supporter car cela entraine une pression qui peut induire une souffrance.
Nos EHPAD des Alpes-Maritimes accueillent les personnes âgées qui en ont besoin et accompagnent les proches dans la conception du dossier et même pendant l’attente d’une chambre.