Il n’est pas toujours nécessaire, en maison de retraite comme ailleurs, de prendre un médicament pour recouvrer la santé. Certains produits apportent leurs bienfaits sans pour autant faire partie de la liste stricte des médicaments. Sont-ils moins surveillés que ces derniers ? Le journal des maisons de retraite Senectis aborde les alternatives à la médication traditionnelle.
Phytothérapie, compléments alimentaires, homéopathie… nombreuses sont les spécialités qui se posent en préalables ou en alternatives aux traitements pharmaceutiques traditionnels. Ils promettent aux personnes âgées de stimuler la mémoire, d’alléger les jambes lourdes, d’atténuer les désagréments de la ménopause, de dire bye-bye à l’arthrite… Mais attention, contrairement aux médicaments qui font l’objet de procédures strictes dès avant leur commercialisation, les denrées de compléments n’ont pas à faire la preuve de leur efficacité.
Il ne faut jamais substituer sans avis médical un traitement médicamenteux. En revanche un senior, qu’il soit en maison de retraite ou non, peut tout à fait demander à l’équipe médicale qui l’entoure de réfléchir à l’allègement de ses prises de médicaments en regard des atouts des autres produits existants.
L’Agence nationale de la sécurité sanitaire et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes interviennent pour vérifier que ces produits respectent les lois en termes de composition et d’information, notamment en analysant leurs ingrédients et en interdisant les allégations marketings trompeuses.
Enfin, il existe une procédure de déclaration d’effet indésirable pour les compléments alimentaires, les aliments enrichis ou ceux destinés à des personnes en particulier (régimes spéciaux, sportifs, nourrissons, etc.). Comme pour les médicaments, il s’agit de mieux surveiller l’usage et alerter la population en cas de nécessité.