Suite de notre dossier sur le médicament en France. Le journal de vos maisons de retraite Senectis fait le point sur ce produit largement utilisé dans le pays, et a fortiori par les personnes âgées résidant en EHPAD. Aujourd’hui, parlons SMR.
Service rendu à la communauté
Le critère de service médical rendu (SMR) est délivré par la Haute autorité de santé (HAS), un organisme indépendant. Il sanctionne l’utilité d’un médicament selon plusieurs paramètres (le degré de gravité de la pathologie qu’il traite, s’il existe des alternatives, son efficacité et ses effets indésirables, etc.). En découle directement le taux de remboursement par la Sécurité sociale, et donc le prix que les consommateurs vont payer, qu’ils soient en maison de retraite, salariés, agriculteurs… La HAS évalue s’il est majeur (remboursement à 65%), modéré (30%) ou insuffisant (15%) pour la santé publique et justifie ainsi sa prise en charge par le système de santé ou non. Certains médicaments jugés indispensables sont remboursés à 100%. Les évaluations sont actualisées régulièrement pour ajuster l’ensemble des SMR avec les nouveautés et avancées scientifiques. Certains médicaments finissent ainsi par ne plus être remboursés, du fait de l’absence de preuve d’efficacité, ou d’un marché trop saturé.
L’amélioration du SMR
Quand un nouveau médicament fait l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché, la HAS évalue de prime abord s’il apporte un progrès par rapport à ce qui est déjà disponible. L’ASMR va du grade I (pour un progrès majeur, un médicament qui apporte une efficacité inédite) à V (ce médicament n’apporte rien de neuf).
