En plus d’être un regroupement familial de maisons de retraite, Senectis veille à ce que les seniors soient mieux traités. Pour améliorer leur bien-être, nous les accompagnons sur certaines questions. Nous nous sommes penché sur la condition des seniors atteints par la maladie de Parkinson.
Dans le cadre du travail
S’il n’existe aucune obligation légale, il reste toutefois vivement indiqué au salarié d’informer son employeur de sa pathologie. Fabienne Doroy, juriste, explique ainsi : « Parkinson fait partie des maladies qui se voient. Et si l’on ne dit rien, on peut être taxé d’alcoolisme, voire pire ; dans la mesure où il devient plus délicat de réaliser son travail convenablement. Il est donc préférable de dire quelque chose que de laisser des contre-vérités circuler ». Autre solution, il est également possible d’avertir le médecin du travail de sa situation. Le ou la professionnelle de santé n’aura pas à communiquer le nom de la maladie à l’embaucheur mais pourra, en revanche, lui demander des aménagements spécifiques.
Plusieurs aides possibles selon l’âge
Outre la reconnaissance de Parkinson dans un cadre professionnel, il convient aussi d’apporter une aide matérielle aux malades plus âgés. À ce titre, il vous est possible de déposer un dossier à la Maison départementale des personnes handicapées. Deux cas de figure possibles : faire une demande d’allocation adulte handicapé ou d’allocation de solidarité aux personnes âgées.
S’il est âgé de moins de 65 ans, le patient devra solliciter la première aide. Si son incapacité est estimée à 80%, ou entre 50 et 79%, il sera reconnu inapte au travail et percevra l’AAH. Dans le cas des personnes âgées de plus de 65 ans, il faudra s’orienter vers l’ASPA qui viendra compléter la différence entre les ressources et un plafond mensuel. Une aide que peut envisager les résidents d’EHPAD d’en faire la demande.
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Quels autres accompagnements pour les seniors ?
Dans certains cas et selon le stade de la maladie, d’autres soutiens peuvent être proposés. Parmi eux, l’allocation personnalisée d’autonomie. Cette dernière permet de financer tout ou partie du tarif de l’établissement spécialisé dans lequel se trouve le malade comme l’un de nos EHPAD des Alpes-Maritimes. Enfin, la prestation de compensation du handicap quant à elle sert à la prise en charge des dépenses liées à la maladie. Elle intervient dans les cas les plus graves.