En France on estime que plus de deux millions de personnes souffrent de dénutrition, qui englobe l’ensemble des troubles qui sont provoqués par une alimentation ou une assimilation déficitaire. Parmi ces personnes se retrouvent en grande partie les personnes âgées, qu’elles soient à domicile, en établissements d’hébergement spéciaux comme des ehpad ou des maisons de retraite ou même en hôpital.
Selon une étude de la Haute Autorité de Santé, à partir de 70 ans la dénutrition a une incidence plus importante sur un suivi de trois ans (de 5 % à 17 %).
Des besoins nutritifs qui ne doivent pas diminuer
Les besoins ne baissent pas avec l’âge, au contraire ! Même si les personnes âgées ont souvent moins d’appétit, à cause de pathologies ou d’effets secondaires de médicaments, cela ne signifie pas qu’elles doivent moins manger. Leur corps a même besoin de plus d’énergie pour pouvoir effectuer certaines actions et lutter contre les maladies chroniques.
Les causes de dénutritions peuvent aussi être dues à des maladies neurodégénératives, qui leur fait oublier les repas ou même comment cuisiner.
Quels sont les risques ?
Les risques sont nombreux. Le nombre d’infections augmente car le système immunitaire est affaibli. Par ailleurs la personne est épuisée plus facilement et diminue ses activités. Enfin, le risque d’escarres augmente car la peau devient plus fine.
D’autres symptômes dénotent de la dénutrition comme un accroissement des chutes et fractures, une dépendance plus grande et une augmentation de la morbidité quelle que soit la pathologie sous-jacente.
Comment l’éviter ?
La réponse peut sembler simple mais il faut apprendre à bien manger. Cela passe par de la prévention des proches ou des établissements d’accueil mais aussi par un respect de ce qui est enseigné en cuisine. Par exemple, manger cinq fruits et légumes par jour, une crudité par repas, ne pas abuser de la viande, etc.