Alors qu’une personne âgée en maison de retraite prend en moyenne huit médicaments par jour, on comprend vite à quel point la surmédicalisation devient de nos jours une question centrale de l’actualité. Même la Haute autorité de santé reconnait que le système médical français pousse les seniors à consommer un grand nombre de médicaments, et en particulier les psychotropes. Pourtant les médecines parallèles redeviennent de plus en plus populaires, permettant aux aîné·e·s de soulager certains de leurs maux, là où la médecine classique échoue. Elles permettent aussi dans certains cas de réduire le nombre de médicaments prescris. Le groupement de maisons de retraite des Alpes-Martimes Senectis vous présente les bienfaits de ces médecines alternatives chez les seniors.
Pourquoi faire le choix de la médecine douce
Quand on avance en âge, le corps devient de plus en plus fragile et tolère de moins en moins les traitements parfois agressifs de la médecine traditionnelle. Les médecines parallèles présentent alors l’avantage d’être totalement douces et non invasives pour certains maux ou certains troubles liés à l’âge. De plus, elles permettent également aux seniors d’entretenir leur corps afin de limiter les risques d’apparition de certaines maladies, ou tout du moins de les retarder. Ces médecines parallèles sont donc très appréciées pour améliorer les conditions de vie des personnes âgées.
Les différents types de médecines douces
Il existe de nombreux types de médecines douces, chacun et chacune peut choisir la méthode qui lui convient le mieux en fonction de ses besoins. Bien que toutes les médecines douces aient des effets positifs sur l’organisme, certaines sont particulièrement reconnues pour leurs bénéfices chez les seniors :
- La sophrologie : thérapie naturelle qui développe la conscience de manière à rétablir l’harmonie entre le corps et l’esprit en chassant peurs, angoisses, stress et tensions. Elle a des bienfaits reconnus sur les seniors pour booster la mémoire, soulager la ménopause ou encore améliorer le sommeil.
- La luminothérapie : thérapie consistant à une exposition quotidienne à une lumière artificielle grâce à une lampe imitant celle du soleil. Ses effets sont reconnus au niveau dermatologique, dans les troubles du sommeil, de la dépression et de la démence chez les seniors.
- Le Tai-Chi-Chuan : pratique basée sur des enchaînements de mouvements lents et fluides, elle sollicite tous les muscles pour rester en équilibre dans les différentes postures. Celle-ci réduirait les douleurs articulaires, l’incidence de la maladie de Parkinson, les risques de survenue de la fibromyalgie et de l’arthrose et réduirait la fréquence d’apparition du diabète de type 2 à un âge tardif. Enfin elle diminuerait le risque de développer une insuffisance cardiaque.
- L’acupuncture : médecine traditionnelle chinoise, elle vise à renforcer les processus d’autorégulation et de guérison qui fonctionnent mal lorsque l’organisme subit une agression. La stimulation de certains points d’acupuncture permet ainsi de traiter les différents problèmes. L’acupuncture traite différents maux en fonction de la zone piquée.
- L’homéopathie et la phytothérapie : reconnue en France pour la première, qui consiste à administrer une dose très légère de substance pour traiter les symptômes d’une maladie. La phytothérapie, médecine très ancienne qui revient sur le devant de la scène, se base sur les vertus et l’utilisation des plantes pour soigner différents symptômes et maux.
Bien évidemment ce n’est qu’un aperçu de certaines médecines douces ! Nous avions abordé dans un précédent article la réflexologie, la relaxation, l’ergothérapie ou encore différentes méthodes de stimulation sensorielles telles que l’approche Snoezelen. Il en existe bien d’autres ! Cependant peu de ces méthodes sont actuellement remboursées, hormis l’homéopathie et l’acupuncture qui font l’objet d’un remboursement à un tarif plafonné sur la base d’une consultation chez un généraliste (il faut ainsi faire appel à un médecin évitant les dépassements d’honoraires en cas de petit budget, conventionné secteur 1).