Il s’agit du titre du nouveau livre de Marie-Odile Vincent. Psychologue et directrice d’EHPAD, elle recevait l’année dernière le titre Millésim’AGE de la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA), ainsi que le prix Inn’Osez de la Fondation partage & vie (FPV).
Du personnel qui se renferment
Ce livre, c’est avant tout l’expression la plus salutaire d’une directrice d’EHPAD. Un cri du cœur, une volonté tenace d’ouvrir le dialogue sur un des sujets les plus tabous de notre société : la mort. Un sujet d’autant plus tabou chez les résidents en maison de retraite. Le constat dressé par Marie-Odile Vincent est que les personnels de maison de retraite, bien que souvent confrontés à ces situations, ne se livrent que trop peu à ce-sujet. Beaucoup n’arrivent pas à exprimer oralement leurs questionnements et leurs émotions face aux décès de résidents.
Des résidents qui ne trouvent pas toujours d’écho
De leur côté, les résidents ont pour certains du mal à appréhender cette étape. Ainsi, peu d’entre eux en parlent ouvertement avec d’autres résidents ou avec le personnel présent. Bien que tourmentés, beaucoup préfèrent ne pas faire l’étalage de cette crainte. La crainte de partir, mais aussi celle de voir partir d’autres compagnons d’EHPAD. Dans ce livre, l’auteure explique l’importance de la parole. Elle propose également diverses solutions pour amener les résidents à se confier et à s’ouvrir afin de voir se réduire l’appréhension de la fin de vie. Il s’agit d’un ouvrage positif, qui saura plaire à la fois aux professionnels, aux résidents et à leurs familles.
