À peine le diagnostic est posé que notre comportement change subitement auprès de nos proches âgé·e·s touché·e·s par la maladie d’Alzheimer. Rapidement, nous nous comportons comme si la maladie les empêchait de vivre et de se comporter correctement. Cette attitude peut accentuer le sentiment de malaise de la personne malade. Dans nos EHPAD des Alpes-Maritimes nous prenons soin à ne pas déshumaniser ces personnes souffrantes en les responsabilisant et en appliquant quelques règles que tout le monde devrait connaitre.
Ne pas l’aider dans toutes ses activités
Il est important de laisser votre proche en autonomie sur de nombreuses activités, déjà parce qu’il ou elle en est probablement capable et parce que la confiance en soi est importante dans le ralentissement de l’évolution des symptômes. Si la cuisine lui chante, il ou elle peut le faire seul·e, et de toute manière rien n’empêche de l’aider au cas où cela soit demandé.
Ne jugez pas ses gestes et habitudes
Nous avons tous des habitudes de vie qui peuvent paraître étrange aux yeux des autres, et ce n’est pas différent pour nos personnes âgées atteintes d’Alzheimer. Peut-être les ont-elles pris après l’apparition des premiers symptômes ? Peut-être les avaient-elles avant, mais vous ne le remarquez que maintenant que vous faites plus attention à leurs faits et gestes.
De nombreuses résidences spécialisées et maisons de retraite accueillent des personnes âgées atteints de démences séniles et les aident à les vivre au mieux. Parfois, il est plus simple de passer par ce canal pour continuer de respecter leur vie et la vôtre.