Manque de sommeil : les proches aussi peuvent en souffrir

Nous ne vous apprenons rien en précisant que respecter son sommeil est la base d’une bonne hygiène de vie. En manquer peut avoir un impact sur le moral, les capacités cognitives et physiques mais surtout sur la santé sur le long terme. Et c’est d’autant plus vrai avec l’âge. Par ailleurs, en vieillissant, l’autonomie diminue et les troubles du sommeil augmentent d’autant plus. Dans les Ehpad Senectis de la région PACA le respect du sommeil des résidents est au cœur de nos préoccupations.

Personne âgée dormant sur un banc.
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Le sommeil en quelques lignes

La première chose notable est que les seniors dorment mieux que leurs cadets et se disent satisfait de la qualité et la quantité de leur sommeil. Les chiffres de l‘Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) témoignent de 7h13 de sommeil en semaine et de 7h30 le week-end.

Pourtant, des changements physiologiques apparaissent après cinquante ans. Cela peut être la difficulté du maintien en sommeil ou en éveil, l’augmentation du besoin de siestes ou l’allongement du délai d’endormissement.

Le manque de sommeil chez les personnes âgées, qu’elles soient résidentes en Ehpad ou non, entraine des complications qui attaquent sa santé.

Citons par exemple une diminution des défenses immunitaires, des vertiges et donc un risque de chute accru, des problèmes d’attention et de mémorisation ce qui risque d’entrainer une mauvaise prise de médicament.  Bien sûr tout ceci est exacerbé lorsque la personne est déjà atteinte d’une maladie liée à l’âge comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, pour ne citer qu’elles.

Mais qu’est ce qui risque de nuire au sommeil des personnes âgées et donc à leur santé ?

Ce qui trouble le sommeil des personnes âgées

Toujours selon l’INSV 30 % des plus de 65 ans souffrent de somnolences en journée et 40 % des plus de 75 ans se plaignent de leur sommeil.

Une première explication à cela est la réduction significative du temps de sommeil réparateur. Également, comme présenté plus tôt, le délai d’endormissement se voit augmenté, les chiffres expriment qu’après 80 ans la moyenne du temps d’endormissement est de 45 minutes. Aussi, au cours de la nuit, une personne âgée a tendance à interrompre son sommeil de manière fréquente. Ces interruptions augmentent en temps avec l’âge pouvant aller jusqu’à plusieurs heures. Enfin, on se rend compte qu’avec l’âge le coucher se fait plus tôt et donc le réveil aussi. Cela s’appelle l’avance de phase. Ainsi la journée se décale et dormir le matin devient difficile.

Le problème est que, lorsque les personnes âgées ne sont pas en Ehpad, c’est le sommeil de leurs aidants qui est affecté.

Ce qui trouble le sommeil des aidants

En effet, le stress induit cause dans un premier temps des troubles du sommeil chez les aidants.

Ces derniers sont sensibles aux bruits qui les entourent et peuvent avoir peur qu’il arrive quelque chose à leurs proches. La vigilance accrue qu’ils vivent au quotidien les suit même pendant la nuit. C’est là qu’il faut faire attention parce que la fatigue entraîne une modification du comportement. L’irritabilité en est un bon exemple.

Avant de devenir maltraitants ou malheureux voici quelques conseils à respecter.

Quelques conseils

Pour les aidants ou les personnes âgées il est donc important d’apprendre à respecter son sommeil.

Dans les Alpes-Maritimes, où se trouvent nos Ehpad du groupement Senectis, nous avons la chance d’avoir un climat très agréable tout au long de l’année. Coup de chance, sortir se promener et profiter du soleil est essentiel pour réussir à réguler son horloge biologique et se dépenser. Grâce à cela le sommeil sera plus réparateur et viendra plus rapidement.

Avant de vous coucher, gardez un temps calme de 30 min à une heure au cours duquel le cerveau et le corps commencent déjà à moins travailler.

Enfin, dans nos Ehpad, nous accordons un soin particulier à l’entretien des chambres et leur aération car cela influe largement sur le sommeil et l’endormissement.