Comme promis dans notre premier article sur le congé solidarité familiale, nous approfondissons aujourd’hui ce sujet. D’une durée pouvant s’allonger à trois mois, renouvelable une fois, le congé de solidarité familiale vous permettra d’accompagner vos proches en fin de vie ou en longue maladie, notamment s’ils partent en maison de retraite dans les Alpes-Maritimes ou partout en France.
Dans le secteur privé, vous devrez accomplir quelques formalités pour bénéficier de ce congé, que l’employeur n’a pas le droit de vous refuser si vous avez respecté toutes les conditions. Il s’agit de prévenir un minimum de 15 jours auparavant par courrier recommandé, avec les spécificités qu’on souhaite (temps partiels, fractionné) ainsi que la date prévue du retour.
Dans le secteur public vous devrez fournir une demande écrite de congé de solidarité familiale à votre administration.
Vous devrez également fournir un certificat médical établi par le médecin traitant de la personne malade, ou le médecin-coordinateur en maison de retraite, attestant d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital.
En cas d’urgence absolue constatée par écrit par le médecin qui établit le certificat médical, votre congé peut commencer sans délai, dès la date de réception de votre courrier recommandé par votre employeur.
En cas de renouvellement de votre congé il faudra également avertir votre employeur par courrier recommandé au moins 15 jours avant la fin du congé initialement prévue.