Dans un 21e siècle où les préjugés vont bon train, les séniors ne sont pas épargnés. Les opinions préconçues ont la vie dure, et si chaque catégorie sociale subit ce fléau, il peut s’avérer dévastateur sur nos aîné·e·s. Victimes d’abus en tout genre, Les personnes âgées sont parfois la cible de moqueries voire d’agressions en raison de leur âge et des stéréotypes qui en découlent.
Les séniors ne comprennent rien à la technologie
C’est LE cliché impliquant les séniors par excellence. Il est en revanche tout à fait vrai que les membres de cette tranche d’âge l’utilisent souvent d’une manière bien différente des « millennials ». Cela se traduit notamment par le choix de leurs réseaux sociaux. En véritable déclin chez les 12-25 ans, Facebook est le média social phare des plus de 65 ans. En revanche, là où les plus jeunes passent un temps considérable sur Instagram, Snapchat et TikTok, les séniors ne s’y inscrivent que très peu. La raison est évidente, la plupart se sert des réseaux sociaux comme d’un moyen de communiquer avec leurs proches. Peu intéressées par l’instantanéité et le « fast-content » (contenu rapide en français tel que les storys, les courtes vidéos etc), les personnes âgées apprécient prendre le temps d’échanger.
Nos aîné·e·s sont déprimé·e·s
S’il convient de rappeler l’importance du combat contre l’isolement chez les personnes âgées, beaucoup d’entre elles parviennent à garder le lien social. Cela est notamment dû aux établissements comme Senectis qui proposent une palette entière d’activités groupées à réaliser sur l’ensemble de la journée. La présence de la famille, des amis, ou des différents groupes (cuisine, loto, jardinage…) joue également un rôle proéminent. Enfin, les équipes aidantes, soignantes, accompagnantes, permettent elles aussi de nourrir ce lien social si fondamental dans le bien-être de nos séniors.
Ils n’ont plus de vie sexuelle
Là encore, il s’agit d’un stéréotype ayant la dent dure. Il s’agit de deux tabous de la société occidentale, le sexe d’un côté et la vieillesse de l’autre. Or, la diminution des rapports n’a pas de lien direct avec l’âge mais avec certaines incapacités physiques, ou une santé en déclin.
