Hypertension : comment protéger votre cognition avec les antihypertenseurs

Une étude de l’Université de Californie a révélé qu’une partie des médicaments hypotenseurs sur le marché, permettraient de réduire le déclin cognitif. En revanche, elle confirme également que certains antihypertenseurs favorisent ce même déclin. Mais alors quels sont les bons hypotenseurs (ou antihypertenseurs) ?

Plaquettes de médicaments
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L’hypertension artérielle et le déclin cognitif

L’hypertension artérielle, aussi appelée « HTA » dans le langage médical est source de déclin cognitif. Elle peut également causer d’autres troubles, voire même de la démence chez certaines personnes âgées. Le flux sanguin étant altéré, il ne circule pas correctement dans le cerveau est cause des dommages qui peuvent être irréversibles. Il s’agit d’un problème majeur au 21ème siècle puisque l’on considère que près de la moitié des adultes souffrent d’HTA.

À partir de quel taux souffrons-nous d’HTA ?

On considère une pression artérielle comme « haute » ou élevée, quand elle dépasse les 120/800 mm Hg. Pour abaisser cette tension, plusieurs méthodes peuvent être utilisées :

  • Une modification du régime alimentaire.
  • Une pratique sportive renforcée et sollicitant le cardio. Par exemple, de la course à pieds, ou du crossfit.
  • La prise de médicaments dans certains cas. Si vous dépassez les 130/80mm Hg ou les 140/90 mm Hg, votre médecin vous conseillera généralement de suivre un traitement hypotenseur ou antihypertenseur.

Quels sont les hypotenseurs qui favorisent la cognition ?

C’est un essai clinique à grande échelle (près de 13 000 participants âgés de cinquante ans et plus), qui a permis de déterminer quels traitements étaient les plus adaptés en matière de cognition. Ce dernier a permis de déterminer que :

  • Chaque classe d’anti-hypertenseurs (inhibiteurs de l’ECA, récepteurs de l’angiotensine II, inhibiteurs calciques, et diurétiques), ont un effet différent et un mode de fonctionnement propre. Cela se traduit par des altérations différentes de la fonction cognitive.
  • Les hypotenseurs traversant l’hémato-encéphale permettent d’avoir une meilleure mémoire que les autres. En revanche, ils font également baisser l’attention.
  • Les inhibiteurs d’ECA et les RDA II sont généralement associés à de bons résultats sur la mémoire.

Le Dr Jean K. Ho, principal instigateur de la recherche, explique ainsi que les traitements contre l’hypertension, permettraient, dans le cas où ils traversent la barrière hémato-enchéphalique, de lutter contre le déclin cognitif. Il s’agit d’une découverte majeure, notamment dans le traitement de l’hypertension artérielle chez les seniors souffrant de problèmes de santé.