La période de fête est passée et les recommandations étatiques concernant le virus, le confinement et les gestes de protection ont certainement impacté nos relations avec nos ainés. Certains se sont même retrouvés seuls et confinés en EHPAD ou en maisons de retraite sans voir personne d’autres que les soignants, sécurité oblige.
Chez Senectis, nous ne tenons qu’au bien-être de nos résidentes et résidents et celui-ci passe par les visites de leurs proches. Ainsi nos EHPAD de la Côte d’Azur vous offrent quelques recommandations qui vous seront utiles pour repenser les contacts avec vos aîné·e·s.
Les protéger de l’isolement
Oui, le virus qui touche le monde entier est un danger non négligeable et les personnes âgées font partie de la population à risque. Une extrême prudence est de mise lors d’interactions avec eux. D’un autre côté, un mal qui les touche fréquemment est l’isolement, qui mène à la dépression et qui les rend d’autant plus fragiles et malades.
Dans les EHPAD, la plupart des personnes âgées souffrent déjà de troubles qui leur retirent leur indépendance, notamment cognitifs comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Nos aîné·e·s qui en souffrent doivent alors continuer de voir leurs proches pour rester connecté·e· avec le monde qui les entoure et réduire l’apparition des symptômes.
C’est donc pour cela que, certes, le virus est un fléau et il faut réduire sa transmission au maximum, mais il faut également prendre conscience que ce n’est pas le seul qui touche nos seniors isolés, chez eux ou en maisons de retraite.
Il y a bien sûr et toujours les règles de base données par le gouvernement et les spécialistes qui sont à respecter, mais en voici d’autres plus détaillées.
Distance et désinfection autant que possible
Les virus est assez volatile et se transmet par la salive. Ce qui fait que lorsque l’on discute il existe des risques de projection qui peuvent contaminer. De plus, certains contacts sont plus à risque que d’autres. Non content d’être volatile, le virus se dépose également sur les vêtements ou la peau. Il faut donc proscrire la bise, les câlins et les embrassades. À la place, si votre proche en a besoin, tenez-vous la main ou serrez-lui simplement le bras en veillant à bien vous laver les mains et les avant-bras avant et après l’interaction.
De toute manière, se laver les mains est quelque chose de primordial pour éviter de contaminer des objets, des poignées de porte ou de meubles, ainsi que les vêtements.
L’importance du masque
Comme expliqué plus haut, le virus se propage par la parole et le masque réduit énormément ce risque.
Pour autant, il est vrai que de nombreuses personnes âgées, surtout celles souffrant de maladies neurodégénératives ou de troubles auditifs par exemple, peuvent perdre le contact dont ils ont besoin pour nous comprendre. Cela peut être la difficulté de reconnaitre un soignant pour un malade d’Alzheimer ou de comprendre ce que nous disons pour un malentendant. Dans ces cas extrêmes, il faudra favoriser la distanciation dans des conditions strictes et enlever le masque.
Petit aparté, veillez à ne pas poser le masque n’importe où, il risque de propager des germes.
Se promener
Cela peut sembler contre intuitif mais se promener à l’air libre présenterait moins de risques. C’est en effet en restant enfermé que le virus s’installe dans la pièce qui devient alors un foyer de contamination, sauf si on l’aère. Mais aérer longuement en hiver n’est pas une bonne idée ! Se promener a donc cet avantage d’éviter de contaminer une pièce, et il en a d’autres. Le premier confinement a vu se réduire les capacités physiques de nos ainés. La promenade permet de maintenir les capacités actuelles de nos proches âgés et surtout de leur faire se sentir moins isolé·e·s du monde.