Pas de surrisque cardiovasculaire pour les séniors vaccinés au Pfizer

S’il est un sujet qui fait débat en France c’est bien celui des vaccins. Dans l’héxagone, trois d’entre eux sont majoritaires : Pfizer, AstraZeneca et Moderna. Depuis l’annonce le 12 juillet dernier de l’obligation de disposer du « Pass Sanitaire » pour se rendre dans des lieux publics, de nombreuses voix se sont élevées contre des mesures jugées liberticides par certains. D’autres, plus tempérés, se sont toutefois posés la question des effets secondaires desdits vaccins, et ce notamment sur les populations à risque telles que les personnes âgées. La rédaction du blog de Senectis vous en dit plus.

Doses de vaccins
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Quels effets secondaires recensés ?

Bien que les effets sur le long terme ne puissent évidemment pas être décelés actuellement, les effets à court et moyen termes sont déjà connus. Il faut dire que cela fait désormais six mois que les doses sont administrées.

Les effets secondaires des vaccins Pfizer et Moderna sont similaires : troubles du rythme, malaises, syndrome pseudo-grippal, amnésie transitoire. Des effets plus graves ont également été rapportés tels que des risques de myocardites ou de péricardites (respectivement 7 et 9 cas recensés jusqu’ici).

Les effets secondaires du vaccin Astra Zeneca : syndrome pseudo-grippal, troubles thromboemboliques, saignements cutanés, élévation de la tension artérielle, dyspnées et asthme, paralysie faciale, troubles de l’audition. Des cas de thromboses sont apparus à raison de 13 sur l’ensemble de la population vaccinée, 7 cas de myocardites et 34 de péricardites.

Quels risques cardiovasculaires chez les personnes âgées ?

Les risques de troubles cardiovasculaires ou d’AVC augmentent avec l’âge. Néanmoins, il convient de se demander si les vaccins peuvent être un facteur de risque supplémentaire chez la personne âgée. C’est la question à laquelle le groupement EpiPhare a tenté de répondre dans une étude menée en début d’année. Menée conjointement avec l’assurance maladie, cette étude tend à prouver qu’aucune augmentation statistiquement significative du risque n’a été mise en évidence dans les quatorze jours suivant la première ou la seconde dose.